◇ Pèlerinage en Géorgie ◇

Pendant huit jours, une trentaine de pèlerins lorrains ont participé à un pèlerinage en Géorgie initié et dirigé par l’abbé François Riehl.

À mi-chemin entre l’Europe et l’Asie, la Géorgie est une ancienne république soviétique dotée de villages caucasiens et de plages sur la mer Noire. Elle est célèbre pour le monastère troglodytique de Vardzia, du XIIe siècle, ainsi que pour l’antique région vinicole de la Kakhétie.

Sa capitale est Tbilissi, 1,4 millions de habitants. Elle est connue pour son architecture variée et le labyrinthe de rues pavées de sa vieille ville.
La Géorgie possède une nature préservée avec des paysages majestueux et variés. On y rencontre des cultures rurales et de grandes zones sauvages. Les paysages sont riants, favorisés par un climat tempéré et une terre fertile. Parfois, on rencontre des vaches qui broutent l’herbe des accotements des routes.

Les Géorgiens sont pratiquement tous des orthodoxes depuis la réforme. Pourtant dans la capitale Tbilissi, il y a une synagogue une mosquée, une cathédrale catholique, mais surtout des églises orthodoxes. La religion orthodoxe jouit d’un certain renouveau spirituel depuis l’effondrement du régime communiste. Ce renouveau est rendu visible par les nombreuses églises construites ou restaurées dans chaque quartier, chaque village. Elle est dirigée par un patriarche. En 1991, il ne restait que huit églises ouvertes au culte, aujourd’hui, on en compte des centaines.

Actuellement l’Etat est laïc. Les pèlerins ont été reçus par l’évêque de Tbilissi qui a exposé les problèmes actuels. Pour lui, il s’agit surtout de dialoguer et non de pratiquer du prosélytisme. Il faut être « très patient et ouvert « .

Grâce à Katia, une guide qui connaissait aussi bien l’histoire de la Géorgie que celle de la France, le groupe a pu découvrir son patrimoine culturel, ses monuments, ses sites historiques, son architecture, ses marchés…
Elle nous a fait découvrir les églises les plus caractéristiques, les monastères, mais aussi plusieurs musées. La cave à vin local où le vigneron fait mûrir son vin dans des jarres enterrées comme ses ancêtres. (méthode inscrite au patrimoine mondial culturel et immatériel de l’UNESCO.)
La découverte des grottes troglodytes du 14 ème siècle, situées sur la route de la soie a été impressionnante. Beaucoup ont fait des achats d’épices au marché marché local de Kutaissi. La cathédrale Bagrati avec l’ensemble monastique, et l’Académie de Guelati du Monastère des Pères noirs ont été intéressants.De plus, la belle entente entre les pèlerins a créé une ambiance familiale, permettant de nombreux échanges tout au long du pèlerinage.